Cette indication a été fournie à la presse par la coordinatrice du secteur eau et assainissement du Cap-Vert, Tatiana Neves, à l'occasion de la commémoration ce mardi pour la première fois au Cap-Vert de la Journée mondiale des Toilettes.
Le gouvernement, a ajouté la technicienne, vise à "briser le tabou" sur les toilettes, considérées par la société capverdienne comme un investissement "mineur" et attirer l'attention sur le dé fi que représente l'assainissement dans le pays.
"L'objectif est de sensibiliser les pouvoirs publics et la population à l'importance de l'assainissement et le développement de politiques publiques qui garantissent l'accès à l'hygiène et l'assainissement de la part de l'ensemble de la population, afin de garantir la dignité humaine et comme un moyen de prévenir les maladies transmissibles", a expliqué Tatiana Neves. Elle a également souligné que l'absence de latrines favorise la transmission des maladies comme la diarrhée ou les parasites intestinaux. Il est à l'origine des cas de viol de trop de femmes parce qu'elles doivent se déplacer hors de leurs maisons pour faire leurs besoins, a-t-elle ajouté.
"La défécation en plein air représente un risque pour la santé publique" et la construction de toilettes, alliée aux bonnes pratiques d'hygiène, "minimise le risque de maladies et offre une intimité suffisante en améliorant la vie des gens", a-t-elle a souligné.
Dans le monde, environ trois millions de personnes meurent par an, dont une majorité d'enfants, à cause du manque d'assainissement, d'accès à l'eau potable, de bonnes pratiques d'hygiène, selon l'ONU.
