CAN-2012 : l’expérience, un des atouts de la Côte d’Ivoire, selon le gardien de buts Barry Copa

Afriquinfos Editeur
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C'est un atout mis en relief pour justifier la victoire sans surprise des Eléphants, un des favoris du tournoi, sur le Mali mercredi soir au Stade de l'Amitié sino-gabonaise, en présence du Brésilien Pelé, icône du football mondial, invité de prestige de cette CAN-2012 désormais au gôut amer pour le public gabonais qui s'est éloigné des gradins après l'élimination de son équipe en quart de finale dimanche.

Question : Vous voilà en finale. Un objectif atteint?

Réponse : On est venus faire six matches. On a fait cinq, donc il reste un match.

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Q : Cinq matches, sans le moindre but encaissé, c'est un parcours qui vous donne des ailes?

R : Non, on sait qu'on doit toujours progresser dans tous les domaines. Aujourd’hui, on la chance d'être en finale, de ne pas prendre de but, on est satisfaits, mais on sait qu'on doit toujours progresser.

Q : Comment apprenez-vous la confrontation contre la Zambie? C'est un morceau dur?

R : Ecoutez, ils sont arrivés en finale. Donc, forcément c'est une bonne équipe. Nous, on n'a négligé personne. C'est grâce à ça que nous sommes ici. On va bien se reposer et puis on va être prêts pour cette finale.

Q : Est-ce que vous vous attendiez à une certaine résistance du Mali?

R : On savait que ça allait être une bonne équipe et que ça n'allait pas être facile. Je pense qu'on a bien pris le match en main. Le plus important, c'est la victoire.

Q : On a noté un relâchement du côté ivoirien en seconde période. Comment l'expliquez-vous?

R : On a assez d'expérience pour savoir que des fois il faut casser le rythme. C'est ce qu'on a réussi à faire. Et puis, c'est normal. Il y a la fatigue, c'est le cinquième match. Le terrain n'est pas facile, donc c'est normal.

Q : Est-ce qu'il vous arrivé de douter de vous-mêmes, surtout que le but a tardé à arriver?

R : Non, jamais. C'est notre force. On joue notre jeu et puis on ne doute pas.