CAN 2012 : les Ivoiriens voient des "signes" d’une victoire finale de leur sélection nationale

Afriquinfos Editeur
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L'artiste chanteur Johny Lafleur vient de sortir un single, " Eléphant gagnera", dans lequel il chante sa foi en la victoire des Ivoiriens.

"La première fois que j'ai chanté pour les Eléphants, c'était en 1992. On a gagné la coupe. Cette année encore la victoire est pour nous parce que quand je chante pour les Eléphants, ils gagnent toujours", assure Johnny Lafleur.

 

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LES REFERENCES A LA CAN 92 SONT FREQUENTES

 

La foi de Johnny Lafleur est partagée par Guillaume Aka, informaticien.

Comme l'artiste, il dit avoir relevé des "signes prémonitoires très concordants".

"L'équipe qui a remporté la coupe en 1992 avait une ossature, des joueurs qui se connaissaient et qui avaient joué longtemps ensemble, comme celle d'aujourd'hui", relève-t-il d'emblée.

Mais, poursuit l'architecte, "ce qui est vraiment remarquable, c'est que l'équipe a participé pour la première fois à une phase finale de la Can au Caire (Egypte) en 1986 avant sa victoire, six ans après, en 1992 au Sénégal".

"On note que le groupe de Didier Drogba (actuel capitaine des Eléphants) a participé à cette compétition pour la première fois en 2006 au Caire en Egypte, il y a justement six ans", rappelle-t- il.

Ces "signes" sont d'autant plus probants, que les athlètes de l' équipe actuelle tirent vers la fin de leur carrière, tout comme leurs "grands frères de l'épopée sénégalaise", sans compter leur direction par un entraineur national, François Zahoui, comme Martial Yéo guidait la sélection de 1992, argumente Michel Ayoun.

Même le programme des trois matchs du premier tour laisse entrevoir des signes pour les pronostiqueurs.

"On joue notre premier match contre le Soudan. On peut les battre avec un très large score. Ce serait comme notre premier match au Sénégal contre l'Algérie que nous avions battu 3-0", pronostique un jeune policier, Adon Kinian.

Pour le sergent Adon, "une entrée fracassante"devrait cristalliser la crainte qu'inspire la sélection ivoirienne, ce qui constituerait un "avantage psychologique indéniable pour la suite des compétitions".

Comme un trouble-fête et sans verser dans "le fétichisme des signes", Touré Abdramane croit que les Eléphants sont favoris mais il invite les Ivoiriens à ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.

"De toutes les façons, moi je sais que ce ne sont pas des signes qui vont nous faire gagner, si nos garçons se donnent à fond, ils peuvent réussir et relever ce défi", soutient-il.

La Côte d'Ivoire évolue dans le groupe B à Malabo (Guinée équatoriale) où elle affrontera dimanche le Soudan, puis le Burkina Faso le 26 janvier et l'Angola le 30 janvier.