Avec tous les milliards récoltés à grand renfort de médiatisation, ce non paiement à temps des frais de voyage est un manque d'organisation et montre déjà les faiblesses du staff d'organisateurs qui tournent autour de l'équipe.
Le Cameroun a aussi été le dernier à rallier l'Angola. Son stage de regroupement s'était fait au Qatar où il faisait froid avant de descendre en Angola où les écarts de température étaient difficilement supportables pour un athlète. Les résultats ne s'étaient pas fait attendre en médiocrité, ils furent éliminés sans gloire.
En l'absence de grosses cylindrées comme le Cameroun, l'Egypte le Nigeria ou l'Algérie, toutes les équipes participantes ont le droit de rêver après cette prestation très moyenne du Sénégal, l'un des prétendants au titre, face à une superbe homogène équipe de Zambie, les espoirs ont redoublé au sein de chaque formation.
Le Syli National gonflé à bloc par des commentaires légers de journalistes en censeurs aux superlatifs faciles et parleur fans- club, n'a produit qu'une très piètre prestation avant son départ et devant son public.
Du coup, quelques espoirs ont été ternis et le ministre du football Titi Camara a de réelles raisons de ne pas être serein. Il est conscient que ce Syli National n'est pas étoffé et il manque un fond de jeu qui est indispensable à une élaboration tactique.
Toutes les équipes qui se sont produites le jour d'ouverture jouent calmement avec une maîtrise et une circulation de balle admirables et impressionnantes.
Le Syli va-t-il se qualifier pour le second tour ? La question est angoissante car avec ce qu'on a vu de lui au Stade du 28 septembre, l'optimisme n'est plus au beau fixe.
