CAN-2012 : invité spécial du Gabon, Pelé célébré par une expositionphoto et vidéo à Libreville (PAPIER GENERAL)

Afriquinfos Editeur
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Par Raphaël MVOGO

 

"C'est un honneur pour moi d'être là. Le chef de l'Etat (Ali Bongo Ondimba, ndlr) a parlé tout à l'heure de l'opportunité pour le Gabon d'organiser cet événement. C'est pareil pour le Brésil en ce qui concerne la prochaine Coupe du monde de football (en 2016, ndlr)", a déclaré le célèbre attaquant aux 1.000 buts lors d'une conférence de presse.

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Déjà présent aux côtés du numéro un gabonais lors la demi- finale remportée âr la Côte d'Ivoire face au Mali mercredi soir à Libreville, le "roi" Pelé sera encore l'un des invités spéciaux de la finale de la CAN-2012 dimanche qui sera disputée par la Côte d'Ivoire et la Zambie, tombeuse quant à elle du Ghana mercredi soir à Malabo en Guinée équatoriale.

L'exposition à lui consacrée dans un des pavillons du stade de l'Amitié sino-gabonaise retrace quelques grands moments de sa fabuleuse carrière. Un buste au milieu de l'espace couronne cette manifestation. Dans son élan d'émotion, Pelé en a évoqué ses racines africaines de descendant d'esclaves africains déportés aux Amériques par le truchement de la traite négrière.

En compagnie de son Premier ministre Paul Biyoghe Mba et de membres du gouvernement, le président Ali Bongo Ondimba a rendu le vernissage solennel, attraction exceptionnelle du grand rendez- vous du football africain co-organisé par le Gabon et sa voisine équato-guinéenne, sosr l'égide de la Confédération africaine de football (CAF), propriétaire du tournoi.

"Ce jour est un jour spécial pour le peuple gabonais d'accueillir la légende du football mondial Pelé. La Coupe d'Afrique des nations est un événement très important pour le Gabon, qui l'a attendu depuis très longtemps. Et pour abriter cet événement, ça a nécessité la construction d'infrastructures adéquates", a souligné le dirigeant gabonais.

Avoir un stade comme celui de l'Amitié sino-gabonaise met la presse sur le pays et ses autorités, a relevé Ali Bongo Ondimba. " Rien ne peut se produire sans le travail. Notre invité d'aujourd'hui, c'est quelqu'un qui a un talent immense. Malgré les difficultés et l'année de retard que nous avons eues, nous avons travaillé pour honorer nos engagements", a-t-il poursuivi.

En guise d'esquisse de bilan, il a fait observer que "pour nous, il était clair qu'un moment comme celui-là, il fallait le faire partager. Qui mieux que Pelé pour le personnifier? Malgré son talent immense, il est resté humble. Ce sont les valeurs que nous voulons transmettre à notre jeunesse. Pour nous, l'organisation de la CAN a été un moment très fort. Nous avons tous vibré derrière l'équipe nationale. Nous avons perdu, le football continue".

Le chef de l'Etat gabonais a souhaité que la 28e CAN lancée le 21 janvier à Bata avec Guinée équatoriale-Libye en match d'ouverture s'achève par "une très belle finale dimanche", pour un happy end qui se veut un autre moment d'intenses émotions avec la présence d'une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement du continent et d'autres grands noms du football mondial, a appris Xinhua de sources du comité d'organisation (COCAN).

Outre Pelé, le comité d'organisation annonce aussi le Français Michel Platini, autre ancienne gloire du ballon rond aujourd'hui à la tête de l'Union européenne des associations de football (UEFA), le Camerounais Samuel Eto'o Fils, mascotte de la campagne "CAN sans Sida" (avec le portier gabonais Didier Ovono Ebang), déjà là également à l'ouverture du tournoi sur le sol équato-guinéen.

Comme par le passé, cette finale accueillera par ailleurs le président de la Fédération internationale de football association (FIFA), Joseph Sep Blatter, aux côtés du président de la CAF, Issa Hayatou.

Depuis la première édition en 1957 à Khartoum au Soudan, c'est la deuxième fois que l'organisation d'une phase finale de la CAN est confiée à deux pays, après la première expérience en 2000 abritée par le Ghana et le Nigeria.

Au terme d'un parcours sans faute, 9 buts inscrits et sans aucun encaissé, la Côte d'Ivoire est la favorite des pronostics pour se hisser, pour la seconde fois après 1992, sur le toit du continent, mais loin derrière les palmarès de l'Egypte, six fois championne, puis du Ghana et du Cameroun, respectivement quatre fois tenants du titre.

Sans la houlette de leur coach, François Zahoui, les Eléphants entendent remporter le trophée pour aider à panser le plaies de près de 10 ans de guerre civile en Côte d'Ivoire.