Les motivations de cette descente restent pour l’heure inconnues, mais ces derniers jours, les responsables du mouvement avaient été accusés de mener des activités qui seraient contraires aux lois et règlements du pays.
La veille, la police a dispersé un atelier organisé par «Dynamique citoyenne» dans la capitale, malmenant quelques participants et arrêtant des leaders de la société civile parmi lesquels le président dudit mouvement, Jean Marc Bikoko. Depuis des mois, ce mouvement multiplie les rencontres pour exiger la réforme du système électoral. Selon le mouvement, cette réforme apparaît comme «la seule issue pour rétablir l'espoir d'une alternance démocratique dans les différents centres du pouvoir politique au Cameroun».
P. Amah