Burundi/Amnesty International enfonce le clou et pointe l’existence de fosses communes

Afriquinfos Editeur
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L’organisation de défense de droits de l’Homme s’est servi des images satellites datant de novembre et de décembre 2015, soit avant et après la répression policière du 11 décembre dernier. Le 11 décembre, des rebelles attaquent trois camps militaires de la capitale burundaise.

Les forces de l’ordre ont répliqué, se rendant dans Des quartiers contestataires et procédant à des rafles et des exécutions sommaires parmi les jeunes. L’ampleur de cette répression ne sera comprise que le lendemain matin, les corps de dizaines de jeunes ont été découverts dans les rues et quartiers.

Officiellement, 87 personnes ont perdu la vie mais l’ONU évoque un bilan de 200 morts et disparus. Les Nations unies ont également ouvert une enquête qui révèle l’existence d’au moins  neuf de  ces fosses communes.

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