La plante envahissante Mimosa diplotricha présente à Bujumbura

Afriquinfos Editeur
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Particulièrement depuis 2007, rapporte-t-on, il s'est propagé dans différentes parties de la capitale burundaise, que ce soit le long des routes, des canalisations, des zones humides et le long de la rive du lac, dans les zones d'irrigation et dans les champs.

Cette plante, indique-t-on, est maintenant très répandue au delta de Ntahangwa, une des rivières qui traverse Bujumbura et qui se déverse directement dans le lac Tanganyika.

Elle est en train de s'introduire dans les marécages aux roseaux et évolue parallèlement avec une autre espèce envahissante toute aussi destructrice, le Mimosa pigra.

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Elle est aussi remarquée dans les montagnes du Burundi et pousse bien dans les plantations des palmiers à huile près du lac Tanganyika, depuis la partie au sud de la ville de Bujumbura jusque dans la commune de Nyanza-lac, directement frontalière du lac Tanganyika.

Ainsi, déplore-t-on dans ce rapport, cette plante, originaire du Brésil, est surtout destructrice parce qu'elle peut bien se développer dans différents types d'écosystèmes: les forêts, les prairies, les bords des routes, les terres humides, les terres cultivées et les pâturages. Cette herbe nuisible peut atteindre au moins 5 mètres de hauteur et grimper facilement sur d'autres plantes, en constituant des fourrés impénétrables qui bloquent l'eau, les animaux, et les arbres fruitiers.

Elle peut à cet effet vigoureusement escalader sur d'autres cultures comme le manioc et le caféier et ainsi les étouffer et casser leurs tiges avec son poids. Cette espèce envahissante affecte donc négativement plusieurs secteurs socio-économiques notamment la pêche, l'agriculture et l’élevage.