Agriculture : le Burundi pourrait lancer en 2012 le projet PASA, d’un coût de plus de 33,8 millions d’euros

Afriquinfos Editeur
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L'objectif global du PASA est de contribuer, de manière durable, à la réduction de la pauvreté, de soutenir la croissance économique à travers l'augmentation de la productivité agricole des ménages ruraux, de diversifier les opportunités de création d’emplois via notamment la promotion des travaux "HIMO" (Haute Intensité de Main-d'oeuvre), ainsi que de préserver les ressources naturelles et environnementales dans une perspective de sécurité alimentaire.

Selon Mme Kayitesi, le secteur agricole burundais fournit plus de 95% de l'offre alimentaire, procure au pays plus de 80% des recettes en devises et contribue à plus de 46% au Produit Intérieur Brut.

"Malgré cette importance, la majorité des Burundais pratique en revanche une agriculture de substance où la quasi-totalité de la production est autoconsommée", a déploré Mme Kayitesi, avant d’ajouter que cette agriculture est pratiquée de façon rudimentaire.

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En outre, a-t-elle poursuivi, près d'un million d'hectares sont occupés par des sols acides d'altitude dont la productivité est fortement dépendante de la correction de leur acidité doublée le plus souvent de toxicité aluminique.

De plus, a fait remarquer Mme Kayitesi, la productivité agricole dépend presque totalement des pluies alors que depuis quelques années, la pluviométrie au Burundi ne suit plus aucun rythme régulier et prévisible.