Burundi : une ONG appelle à l’amélioration du climat des affaires

Afriquinfos Editeur
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L'organisation demande au gouvernement burundais d'en profiter pour faire encore davantage.

"Nous voudrions interpeller les autorités que si des efforts sont faits, les résultats sont perceptibles. Des efforts ont été faits pour protéger les investisseurs. Mais les autorités ne devraient pas s'en arrêter là. Il faut inaugurer une autre politique offensive de publicité pour faire connaître ces avancées pour qu'enfin de compte, on enregistre un accroissement visible des investissements directs étrangers", a précisé Faustin Ndikumana, le président de l'ONG PARCEM, lors d'une rencontre avec la presse.

Il propose aux autorités de le faire par le biais de la participation du Burundi aux foires internationaux, de leurs visites à l'extérieur du pays pour rencontrer les opérateurs économiques et même par le biais des grands journaux internationaux pour, insiste-t-il, "que cette image soit vraiment connue pour parvenir à engranger des fruits liés à ce classement".

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Le Burundi a enregistré des avancées dans trois des 10 catégories prises en compte par la Banque Mondiale dans Doing Business, édition 2012 pour faciliter le climat des affaires.

Il s'agit de la protection des investisseurs où il est passé de la 153ème position à la 46ème, du paiement des impôts (de 142 à 125) et du transfert des propriétés (de 111 à 109).

Le Burundi a par contre connu des reculs dans quatre autres catégories à savoir la création d'entreprises (de 102 à 108), l’octroi des permis (de 154 à 159), l'accès à l'électricité (de 150 à 151) et l'obtention des prêts (de 152 à 166).

Dans les trois dernières catégories, le Burundi a gardé les mêmes positions qu'il y a une année. Il s'agit du commerce transfrontalier où il est resté à la 174ème position, de l' exécution des contrats (178èmeposition) et de la question de l' insolvabilité (la dernière place, soit 183ème position dans le monde.