Cet arrêt de travail vise, selon le préavis de grève, l'annulation du licenciement de leur camarade Kaboré Nonguebzanga et l'arrêt des poursuites judiciaires à son encontre et l'annulation de l'affectation de leur camarade Gomgnimbou Aoué et sa réaffectation à la direction régionale des ressources animales du Sud-Ouest.
Face à ce licenciement et à cette affectation jugée « arbitraire » par le SYNTSHA, des actions de protestation ont été entreprises sur toute l'étendue du territoire national à savoir un sit-in dans toutes les formations sanitaires du pays du 14 au 29 mars 2013 et une grève de 96 heures allant du 2 au 5 avril 2013.
Ces manifestations, explique le syndicat, se sont déroulées sans la moindre réaction du gouvernement. C'est pourquoi, le SYNTSHA dans une lettre adressée au ministre de la Santé informe que les travailleurs de la santé humaine ne participeront plus au processus de recouvrement des actes des professionnels de santé sur toute l'étendue du territoire national du 11 avril 2013 au 3 mai 2013.
Cette opération caisse vide est destinée à exiger du gouvernement d'une part l'annulation du licenciement de Kaboré Nonguebzanga et l'arrêt des poursuites judiciaires à son encontre et d'autre part l'annulation de l'affectation de Gomgnimbou Aoué et sa réaffectation à la direction régionale du Sud-Ouest.
De l'avis d'un responsable du SYNTSHA-Kadiogo, Passyamba Ouédraogo, il s'agit à partir du 11 avril 2013 pour les militants de leur syndicat de travailler sans faire payer les coûts des prestations aux patients.
C'est la première fois que cette opération qui est une forme de pression, est initiée par le syndicat pour se faire entendre des autorités sanitaires du pays.
