"Le Bureau condamne le recours à la violence contre des manifestants pacifiques," a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU, lors d'une conférence de presse quotidienne. "Il revient aux autorités libyennes de lancer une enquête prompte, impartiale et indépendante sur les actes de violence et d'assurer que les responsables d'homicides illégaux et d'autres abus contre les droits de l'homme soient raduits en justice."
Le Bureau a également exhorté toutes les parties à faire preuve de retenue pour éviter une escalade de la violence et à s'engager dans un dialogue pacifique, d'après M. Haq.
La Libye a connu une vague d'agitation politique, d'enlèvements et d'affrontements violents. Deux ans après le conflit de 2011, les autorités libyennes ont encore du mal à contenir de nombreux groupes armés et milices rôdant dans le pays.
Un groupe de miliciens a ouvert le feu contre des centaines de prostestataires qui demandaient aux groupes armés de quitter la capitale nationale vendredi dernier, tuant au moins 42 personnes et blessant 460 autres, avait annoncé le ministre lybien de l'Intérieur.