Ce sont 140 agents issus des services de police et de gendarmerie qui ont été recrutés pour composer cette brigade de "choc", selon les mêmes sources.
La relance des brigades anti-criminalité est une idée venue du président Alpha Condé en personne, au lendemain de l'assassinat de Madame Aissatou Boiro, l'ex-directrice nationale du trésor et de la comptabilité publique en novembre dernier par des individus armés non identifiés, dans la banlieue de Conakry.
Le gouvernement guinéen a promis une riposte à la montée de la criminalité dans la capitale et les villes de province, avec des cas d'assassinat et de vols à mains armées qui y sont devenus récurrents.
Concernant l'assassinat de Aissatou Boiro, les enquêtes préliminaires se poursuivent dans la discrétion, et rien ne filtre pour le moment dans la presse.