Tunisie: l’opposition jouera un rôle d’observateur vigilant

Afriquinfos Editeur
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"Aujourd'hui, et face à l'alliance majoritaire qui va gouverner, il y a une opposition qui jouera pleinement son rôle d'observateur vigilant", a ajouté M. Chebbi au correspondant de Xinhua affirmant qu'il s'agit "du rôle de toute opposition dans un pays démocratique: un rôle critique allié à une force d'alternance".

"L'opposition tentera d'aider le gouvernement à réaliser les objectifs de la révolution: conserver les libertés et répondre aux attentes des Tunisiens et leurs aspirations essentiellement sur l'emploi, l'amélioration du pouvoir d'achat, la lutte contre l'exclusion et le développement régional".

Bien que l'opposition n'ait pas un poids important, en termes de nombre de sièges à l'Assemblée, elle "va créer une sorte de pression aussi bien sur le gouvernement en cas de déviation qu'au sein de la société pour la rendre plus vigilante quant au rendement des dirigeants au pouvoir", a conclu le fondateur du PDP.

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Après près d'un an du déclenchement de la révolution tunisienne (14 janvier 2011), l'Assemblée constituante s'est mise mardi sur les rails dans une tentative de répondre aux attentes de plus de 10 millions Tunisiens qui n'ont pas manqué d'exprimer, le 23 octobre dernier, leur confiance en cette instance.

Reste à savoir comment cette Assemblée constituante procèdera pour résoudre une série de dossiers qui restent toujours en attente de traitement, jugé par la presse locale d'urgent dont l'employabilité, la répartition de richesses ainsi que la reprise économique et industrielle du pays.