Les 15 pays du Conseil de sécurité ont adopté cette résolution en réaction à leurs craintes d'une prolifération des armes et matériels associés de tous types en Libye, et de l'impact que cela pourrait avoir sur la paix et la sécurité régionales et internationales.
Une telle prolifération n'est pas surprenante dans un pays qui sort d'un conflit de sept mois pour renverser le régime de l'ex- dirigeant Mouammar Kadhafi.
Le Conseil de sécurité a souligné "le risque de déstabilisation posé par la diffusion illicite d'armes légères et de petit calibre dans la région du Sahel".
Le Sahel couvre une étendue de 5 400 kilomètres de l'océan Atlantique à l'ouest à la mer Rouge à l'est, en une ceinture qui varie en largeur de quelques centaines à un millier de kilomètres, pour une superficie totale de 3 053 200 kilomètres carré.
Le Conseil de sécurité a également appelé les autorités libyennes à assurer la bonne garde de ses armes, et à remplir les obligations de la Libye au regard de la législation internationale en matière de contrôle des armes, de désarmement et de non- prolifération, par la mise en uvre complète des plans à cet effet.
Cette résolution appelle les autorités libyennes à "continuer leur étroite coordination avec l'Organisation sur la prolifération des armes chimiques, dans l'objectif de détruire les stocks d'armes chimiques, conformément avec leurs obligations internationales".
Cette résolution, élaborée et proposée par la Russie, a été adoptée sur fonds de craintes que des miliciens africains voire des terroristes parviennent à obtenir des lance-roquettes et d’autres armes, y compris des armes chimiques, dans les arsenaux de Kadhafi, ont indiqué des observateurs à New York.
