Intervenant jeudi lors d'une conférence de presse sur "l'approche communicationnelle pour une sécurité au service de la démocratie", M. Essid a évoqué l'attachement de son ministère d'ancrer cinq points énoncés en août dernier par Lazhar Akremi, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, concernant la réforme de l'appareil sécuritaire en Tunisie.
Il s'agit entre autres de décentraliser la décision en matière de sureté, instaurer des mécanismes de transparence ainsi que de favoriser l'accès à l'information pour les journalistes et les médias.
Toujours selon la même source, le directeur des opérations pour l'Afrique et le Moyen-Orient au sein de la DCAF (Contrôle démocratique des Forces armées) Arnold Luethold a déclaré que "le peuple tunisien n'a toujours pas confiance en l'appareil sécuritaire, selon une étude réalisée en mai 2011".
