Ce programme quinquennal, baptisé "le Plan jasmin économique et social" et présenté par le ministre des Finances Jalloul Ayed, aura besoin d'une enveloppe de 125 milliards de dinars, dont une part de 70% proviendra de l'épargne tunisienne et 30% des dettes extérieures.
Le plan favorisera la création de près d'un million de postes d'emploi, dont 500.000 emplois directs.
Selon M. Ayed, l'un des objectifs de ce programme est de réduire le chômage en Tunisie, où le nombre des chômeurs est de l'ordre de 700.000 dont 170.000 diplômés du supérieur.
Quant aux objectifs à long terme, le ministre tunisien des Finances a affirmé que le programme ambitionne de restructurer l'économie du en se basant sur les nouvelles technologies, qui sont considérées comme le seul moyen permettant d'absorber un plus grand nombre des diplômés du supérieur.
Le programme vise également à orienter le rôle de l'Etat vers l'accompagnement du secteur privé dans le financement des programmes d'investissement et le soutien des investisseurs privés, tout en veillant à sauvegarder les attributs de la transparence et de la bonne gouvernance.
Selon M. Ayed, la réussite de ce programme dépendra de l'élaboration de certaines mesures, dont la réforme du fond de compensation et du secteur financier afin d'assurer le financement nécessaire des projets.
Une équipe de travail créée au sein du ministère des Finances aura pour mission d'étudier les moyens susceptibles de lancer le fond d'amorçage en vue d'offrir de nouvelles opportunités aux jeunes promoteurs pour accéder aux sources de financement.
