Saadi faisait partie d'un convoi de Libyens, en fuite, intercepté dimanche au nord d'Agadez (900 km au nord de Niamey), région frontalière avec la Libye, par une patrouille de l'armée nigérienne. Il est attendu lundi à Niamey, où "il sera reçu pour des raisons humanitaires", selon le ministre de la Justice et porte-parole du gouvernement, Marou Amadou.
"Saadi Kadhafi, ancien footballeur international, ne fait pas l’objet de poursuite judiciaire devant la Cour Internationale de justice", a déclaré le ministre nigérien.
Ce n'est pas la première fois que des personnalités proches de Kadhafi trouvent asile en territoire nigérien, depuis l'éclatement de la crise libyenne. Le groupe de Saadi était précédé à Niamey, le 9 septembre, d'un convoi d'une dizaine de personnalités proches de Kadhafi parmi lesquelles figurent le chef d'état-major de l’armée de l'air libyenne, le général Al-Rifi Ali Al-Sharif, le général Ali Khana, chef des forces libyennes d'Obari, dans le sud de la Libye, et le général Mahammed Abydalkarem, du commandement de la région militaire de Murzuk, dans l'extrême sud de la Libye.
Auparavant, ce second groupe a été précédé, à son tour, d'un premier convoi dirigé par le chef de la garde de sécurité du colonel Kadhafi, M. Mansour Daho, et accompagné de l'ancien chef rebelle du Mouvement Nigérien pour la Justice (MJN), Aghali Alambo.
