"Le gouvernement de l'Equateur réitère sa vive objection à l'intervention militaire en Libye et souligne que cela est inclus dans l'interprétation relative aux événements à travers les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Malheureusement, ces résolutions ont été utilisées pour justifier le lancement d'une guerre d'agression et, en définitive, pour contrôler les ressources naturelles libyennes, arguant que cette intervention visait à défendre la population civile, qui est pourtant systématiquement bombardée par ceux qui prétendent être intervenus pour assurer sa défense", indique le communiqué.
Le ministère a également invité la communauté internationale à rester vigilante pour que les autres pays de la région et du reste du monde ne subissent pas le même sort.
L'Equateur a critiqué à plusieurs reprises l'intervention militaire en Libye des forces dirigées par l'OTAN.
La Libye, qui avait été relativement stable du temps de Mouammar Kadhafi, est plongée dans le chaos depuis début février lorsque les manifestations anti-Kadhafi ont éclaté dans les villes libyennes. Les troubles se sont dégradés en une guerre civile, alors que M. Kadhafi refusait de quitter le pouvoir. Près de 50 000 personnes ont péri dans le conflit.
Tard mardi, les forces rebelles, épaulées par les raids de l'OTAN, ont réussi à prendre le contrôle de la résidence officielle de Kadhafi, au pouvoir depuis 1969, à Tripoli.
