Comme les membres de la famille Kadhafi sont partis de la Libye pour trouver refuge en Algérie, le département philippin des Affaires étrangères a qualifié le CNT de "représentant légitime du peuple libyen" et l'a appelé à "conduire le pays vers la paix et la sécurité".
"Les Philippines reconnaissent le Conseil national de transition comme représentant légitime des Libyens pendant cette période de transition dans le pays", a indiqué le département dans un communiqué.
Alors que les pays comme les Etats-Unis et les nations de l'Union européenne ont cessé de reconnaître l'administration Kadhafi depuis quelques mois, le gouvernement philippin n'a pas voulu rompre ses liens avec le leader libyen.
Le département philippin des Affaires étrangères souhaite travailler avec le nouveau gouvernement et les Libyens pour maintenir et "renforcer une relation basée sur l'amitié, la compréhension et le respect mutuel".
Manille a d'ailleurs demandé au nouveau gouvernement d'accepter de nouveau les travailleurs philippins dans le pays.
Avant les soulèvements et affrontements armés, la Libye accueillait au moins 12 000 Philippins, pour la plupart des infirmiers, des ingénieurs et des travailleurs pétroliers.
Mais dès le début des combats, le gouvernement philippin a dû évacuer environ 10 000 de ses travailleurs.
