Dans le même temps, l'OIM a demandé au gouvernement de Mouammar Kadhafi et aux rebelle d'assurer un passage sans danger des migrants vers le port de Tripoli pour être évacués.
Dans un communiqué publié lundi soir à la presse, l'OIM a indiqué qu'elle avait affrété un navire afin de commencer une évacuation pilote des migrants bloqués. L'OIM va évacuer davantage de migrants bloqués par la voie maritime s'il y a un besoin humanitaire.
"Un navire affrété par l'OIM se dirige actuellement vers Tripoli, capitale libyenne, pour mettre en oeuvre une évacuation initiale par voie maritime des migrants bloqués dans la ville", indique le communiqué.
"La situation est extrêmement incertaine … Nous espérons que le navire affrété par l'OIM pourrait s'amarrer à temps et que l'organisation pourrait réussir à mettre en oeuvre cette mission", a déclaré le directeur régional de l'OIM pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Pasquale Lupoli.
Le navire affrété par l'OIM, avec une capacité de 300 personnes, a quitté lundi matin la ville de Benghazi après avoir mis en oeuvre une mission d'évacuation de 124 migrants de Misrata. Le navire devrait arriver mardi à Tripoli et partira pour Benghazi dès que l'OIM réussit à embarquer les migrants.
De plus, selon M. Lupoli, l'OIM a également lancé une opération pour transférer par voie routière les migrants de Benghazi à Salloum, une région frontalière avec l'Egypte, avant de les aider à rentrer dans leurs pays.
Des chiffres publiés par l'OIM montrent que plus de 5 000 Bangladais, Philippins et Egyptiens ont exprimé leur voeu de se rentrer chez eux. Par ailleurs, d'autres migrants qui habitent dans les banlieues de Tripoli et qui ne peuvent pas contacter avec les ambassades de leurs pays, ont également besoin de l'aide de l'OIM.
