Les rebelles cherchent Kadhafi à Tripoli pendant que l’OTAN continue ses frappes aériennes

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

L'ère Kadhafi est finie et la réelle victoire de la révolution libyenne est symbolisée par sa capture, a indiqué Moustafa Abdel Jalil, chef du Conseil national de transition, lors d'une conférence de presse lundi.

Il a promis que M. Kadhafi serait jugé de façon juste s'il était capturé vivant.

La ville de Tripoli est sous le contrôle total des rebelles à l'exception de Bab al-Aziziyah, centre de commandement depuis longtemps de M. Kadhafi, a-t-il affirmé, ajoutant que la cachette de M. Kadhafi reste inconnue.

- Advertisement -

Selon lui, les villes de Surt et de Sabah sont toujours entre les mains des forces pro-Kadhafi. Mais il s'est dit convaincu que ces forces pourraient se soulever de l'intérieur lorsque les blocus dans ces villes seront levés.

Le fils aîné Mohammed et le second fils Saif al-Islam de M. Kadhafi sont tous les deux mis en garde à vue par les rebelles dans des endroits sûrs, a affirmé M. Jalil.

Il a affirmé que la nouvelle Libye sera itun Etat modéré et un membre responsable de la communauté internationale avec Tripoli comme future capitale.

Le peuple libyen sera protégé et loin des assassinats, arrestations et peines de pendaison, et les rebelles remettront leurs armes une fois la paix réalisée, a-t-il souligné.

Le leader de l'opposition a poursuivi en disant que le nouveau gouvernement travaillerait pour garantir la sécurité, la paix et la prospérité au peuple libyen.

Parallèlement, l'OTAN a poursuivi tôt mardi ses frappes aériennes contre le complexe de M. Kadhafi à Tripoli, a rapporté la chaîne de télévision basée à Dubaï, Al-Arabiya, citant des sources proches des rebelles.

Selon ces sources, des coups de feu ont été entendus près de Bab al-Aziziyah, et des détonations de bombe entendues près de la base aérienne de Mitiga.

Lorsque les rebelles renforcent leurs efforts pour prendre le contrôle total de Tripoli avec l'arrivée de plus de combattants et de munitions, des chars des forces pro-Kadhafi sont sortis lundi du complexe de Bab al-Aziziyah dans le but de disperser les rebelles.

A Johannesburg, la ministre des Relations internationales et de la Coopération Maite Nkoana-Mashabane a nié des reportages selon lesquels son pays aurait envoyé des avions en Libye pour l'exil de M. Kadhafi.

Mais elle a indiqué que son pays n'était pas prêt à reconnaître le gouvernement rebelle en Libye.