Sur le même sujet
Le document relatif à cet engagement financier a été signé mardi à Bruxelles par Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI et Abdelhamid Triki, ministre tunisien de la Planification et de la Coopération Internationale.
Ce financement "s'inscrit dans la continuité de l'engagment concret de la BEI en faveur des pays méditerranéens en transition, réaffirmé avec force lors du sommet du G8 de Deauville", selon le communiqué.
Il porte sur un projet industriel d'envergure : la construction d'une usine d'engrais sur le site de Mdhilla (région minière de Gafsa) par le Groupe Chimique Tunisien, quatrième producteur de phosphates au monde.
La finalisation de ce financement revêt une signification particulière en termes de développement économique et de cohésion sociale pour la Tunisie, a souligné M. de Fontaine Vive, et d' ajouter : "Ce deuxième financement de l'après-Deauville qui succède en peu de temps au premier signé le 24 juin dernier à Tunis reflète notre ferme volonté d'agir vite et de façon très concrète pour les Tunisiens."
Ce financement traduit la capacité de la BEI à conduire une action rapide et efficace sur un secteur stratégique de l'économie tunisienne puisque l'industrie phosphatière représente plus de 2,6% du PIB de la Tunisie avec à la clef des recettes d'exportations supplémentaires pour le pays, précise le communiqué.
Il témoigne plus encore du soutien concret de la BEI à la transition démocratique des pays méditerranéens. Le 24 juin dernier, un contrat de 163 millions d'euros de la BEI en faveur de l'emploi et du développement économique de la Tunisie a été signé par MM. De Fontaine Vive et Triki.
Conformément à son engagement lors du G8 de Deauville, la BEI continuera à apporter une réponse concrète et durable aux aspirations du Printemps arabe. L'institution financière de l'UE a décidé de consacrer 6 milliards d'euros d'ici 2013 à la région méditerranéenne, dont 3,5 milliards d'euros à l'Egypte et à la Tunisie.
