Le PM français demande à l’Assemblée la prolongation de l’intervention militaire française en Libye

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

M. Fillon a déclaré devant les députés français que la situation sur le terrain en Libye "n'a cessé d'évoluer dans la bonne direction" depuis le début des opérations armées le 19 mars.

"Une solution politique en Libye est plus que jamais indispensable et elle commence à prendre forme", a assuré M. Fillon.

Le Premier ministre français a affirmé que les premiers objectifs de l'intervention, qui sont de protéger la population de Benghazi, ont été "atteints", mais "que les choses soient claires: nous n'avons jamais dit ou pensé que l'intervention en Libye allait être facile et se conclure en quelques jours"…

- Advertisement -

 Selon lui,  "les conditions de la suspension des opérations militaires sont connues: un cessez-le-feu authentique et vérifiable qui suppose notamment un retour des forces de Kadhafi dans leurs casernes; la fin des exactions contre les populations civiles et le libre accès de l'aide humanitaire; le retrait, enfin, du colonel Kadhafi du pouvoir".

"Certains parlaient d'enlisement dès les premiers jours de l'opération. A cela, je veux leur répondre constance et détermination", a-t-il encore ajouté.

 L'article 35 de la Constitution française stipule que toute opération militaire engagée par l'exécutif doit faire l'objet d'un débat assorti d'un vote, quatre mois après son déclenchement.

Un débat sur l'intervention militaire français en Libye est en cours et sera suivi par un vote à l'Assemblée nationale française. Le Senat français doit également se prononcer  mardi après-midi, après l'Assemblée nationale, sur l'intervention des forces armées françaises en Libye depuis le 19 mars.