La solution à la crise libyenne doit être d’ordre politique, selon un représentant de l’ONU

Afriquinfos Editeur
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"Ce qui se passe en Libye, contrairement à l'Egypte et à la Tunisie, est une guerre civile (…) et dans ce cas de figure, cela demande une autre solution qui est d'ordre politique", a-t-il affirmé dans un entretien publié par le quotidien algérien La Tribune lundi.

Le diplomate algérien a appelé l'Algérie à jouer son rôle pour le règlement de cette crise.

L’Algérie a "une dette envers la Libye qui nous a aidés durant la guerre de libération et là, j'ai dit que la Tunisie, le Maroc et particulièrement l'Algérie sont directement concernés et doivent réagir", a souligné l'ancien diplomate algérien.

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Pour M. Brahimi, il s'agit pour les pays maghrébins "d'aller à l'ONU et demander un mandat en disant que c'est nous qui aiderons au règlement politique de ce conflit. La réponse de cette Organisation ne peut qu'être positive".

"Le même mandat doit être demandé à la Ligue arabe et à l'Union africaine et avec un mandat de trois Organisations, on peut demander à M. Kadhafi de partir avec dignité et mettre en place une mission de la paix pour aider les parties au conflit à se réconcilier et créer une deuxième république", a-t-il suggéré.

Début juin, le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, avait indiqué que l'Algérie prône un dialogue "inclusif" en Libye avec la participation de toutes les parties libyennes afin d'aboutir à un règlement pacifique de la crise qui secoue ce pays voisin.

Il avait affirmé que l'Algérie est en contact avec toutes les parties libyennes dans le cadre des efforts visant à trouver une issue pacifique à la crise, en proposant "un plan de sortie de crise comprenant sept points".