En présence de la délégation officielle du pouvoir en place à Tripoli, cette session plénière des leaders du continent sans leurs collaborateurs a été suspendue jeudi soir en raison d'un gala offert par le président en exercice de l'UA et hôte du sommet, le chef de l'Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Selon le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, approché par Xinhua, les débats animés pourraient durer de longues heures en vue d'harmoniser les vues (divergentes) sur ce dossier crucial et éclipser bien d'autres questions prévues dans l'agenda du sommet, tels que la mise en place toujours attendue du Fonds monétaire africaine (FMA).
Déjà mercredi à l'ouverture du sommet, les 5 chefs d'Etat du comité ad hoc de haut niveau sur la Libye, à savoir le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, le Sud-africain Jacob Zuma, l'Ougandais Yoweri Museveni, le Congolais Denis Sassou Nguesso et le Malien Ahmadou Toumani Touré, ont réfléchi sur des propositions de mise en oeuvre du projet d'accord-cadre relatif à une sortie de crise.
"Ce sont ces propositions que les chefs d'Etat examinent, en plénière à huis clos, sans collaborateurs", a indiqué le commissaire de l'UA pour la paix et la sécurité, Lamamra Ramtane. "Ce ne sont des pas négociations. Ce qui se passe, c'est la formulation de la position africaine", a-t-il ajouté.
Le projet d'accord-cadre porte sur un cessez-le-feu, la prise en charge des questions humanitaires pressantes, la réconciliation nationale, une transition inclusive, des réformes politiques nécessaires pour un retour à la paix définitif.
La réunion devait commencer à 10 heures (9 heures GMT). Des chefs d'Etat continuer d'arriver au Centre de conférences de Sipopo, cadre du sommet dans une banlieue de la capitale équato- guinéenne.
