« Avec la mort de Ben Laden, le mouvement jihadiste mondial a perdu son leader le plus emblématique, le plus efficace et qui constituait sa principale source d’inspiration, » a souligné Robert T. Cardillo, directeur adjoint du Service national des renseignements pour l’intégration des renseignements, lors d’une conférence de presse.
Il a indiqué que les branches d’al-Qaïda dans les régions comme la péninsule arabe et la Somalie pourraient avoir un rôle plus important que le groupe restant d’al-Qaïda au Pakistan, et que chaque groupe pourrait « chercher des occasions pour attaquer les intérêts occidentaux ».
Par ailleurs, il a souligné que l’instabilité prolongée en Tunisie, en Egypte et au Yémen pourrait donner à al-Qaïda, à ses branches et à ses alliés plus de temps pour mettre en place des réseaux, obtenir le soutien et éventuellement s’engager dans des opérations.