"De manière pratique, il s'agira désormais pour les préfets, d'avoir la liste des agents permanents de l'Etat dans les secteurs de leurs départements, de faire le point de la ponctualité et des absences à la fin de chaque mois au ministre sectoriel et au ministre de la fonction publique", a expliqué le ministre.
Pour ce responsable politique en charge de la gestion de l'administration territoriale, les préfets doivent également faire le point, à la fin de chaque mois, des agents indélicats, c'est-à- dire des agents décriés par les populations du fait de leurs comportements et du manque de soin.
"Les préfets doivent désormais organiser la visite des chantiers de l'Etat et relever les dysfonctionnements en vue de rendre compte au ministre concerné; recevoir lors des réunions de la Conférence administrative départementale, les coordonnateurs des projets et autres services déconcentrés à caractère départemental ou régional pour apprécier les progrès accomplis et relever les insuffisances en vue d'informer les ministres concernés et enfin, veiller au respect et suivre les indicateurs de performance des communes mis en place actuellement", a-t-il ajouté, précisant les motifs réels de ces mesures.
"Si nous ne prenons pas ces mesures, les efforts consentis à ce jour par le chef de l'Etat et son gouvernement ne produiront pas leur effet, parce que le manque de suivi et de coordination laissent toujours place à la mal gouvernance, la paresse et à la légèreté", a-t-il souligné.
"ces mesures, centrées sur la gestion pratique des collectivités territoriales, permettront d'insuffler à tout le système de l'administration territoriale, un nouveau dynamisme, et un meilleur encadrement du territoire national en d'un Etat performant".
