Dans la presse allemande la semaine dernière, Pep Guardiola, nouvel entraîneur du Bayern de Munich, a accusé les dirigeants du Fc Barcelone d’avoir utilisé la maladie de son ex-adjoint, Tito Vilanova (cancer à une glande salivaire), pour l’attaquer. Le coach Tito n’a pas tardé à démentir cette information, avec le soutien des premiers responsables des Blaugrana.
«Je suis parti à 6.000 km et j'ai demandé au président qu'il me laisse tranquille. Et il ne l'a pas fait. Cette année, beaucoup de choses sont allées trop loin, comme utiliser la maladie de Tito Vilanova pour me faire du mal. Je ne l’oublierai jamais », s’est emporté l’actuel entraîneur des Bavarois. « C’est allé trop loin. J’ai vu Tito Vilanova à New York et si je ne l’ai pas vu plus, c’est que ce n’était pas possible, mais ce n’était pas de ma faute. Dois-je justifier que je veuille qu’un compagnon, avec qui j’ai passé tant de temps et qui m’a tant aidé, aille mieux? C’est de très, très mauvais goût de la part des dirigeants du FC Barcelone », a détaillé en conférence de presse Guardiola.
Au début de cette semaine, Tito Vilanova a réagit sur le sujet, en s’efforçant d’être le plus explicite possible : « Pep n’a pas été correct et je dois admettre que ce qu’il a dit m’a surpris. Je ne pense pas que les dirigeants du Barça aient utilisé ma maladie pour l’attaquer », assure l’actuel technicien du Barça, en regrettant au passage que Guardiola ne l’eût pas rendu visite après son opération et ses deux mois passés à New York, alors même que Pep était en séjour aux USA. «Ce qu’il avance sur le comité directeur et Tito est complètement faux», a pour sa part placé comme réaction le président du Barça, Rosell. Une personnalité sportive que Guardiola ne porte pas tout particulièrement dans son cœur.
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