Les autorités tunisiennes nient avoir des confirmations sur l’arrestation en Libye du chef du groupe "Ansar Chariaa"

Afriquinfos Editeur
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Contacté par Xinhua, une source de la diplomatie tunisienne a tenu à préciser que l'ambassadeur tunisien en Libye avait déjà nié l'existence d'une confirmation officielle concernant l'arrestation d'Abou Iadh, contrairement à des rapports relayés par certains médias tunisiens.

La version de la diplomatie tunisienne est en concordance avec celle du ministère de l'Intérieur dont un responsable de son bureau de presse a révélé au correspondant de Xinhua que les informations publiées localement sont infondées du fait qu'elles sont basées sur des déclarations émanant de sources non-officielles.

Citant une source sécuritaire, l'Agence de presse officielle TAP (Tunis-Afrique Presse) a indiqué que le numéro un d'Ansar Chariaa a été arrêté lundi à l'aube par des forces spéciales américaines avec l'appui des forces libyennes  à l'Est de la capitale libyenne.

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"Le leader de la mouvance Ansar Chariaa, Abou Iyadh et quatre ou cinq de ses compagnons ont été arrêtés lors d'une opération effectuée conjointement par les forces spéciales américaines et les forces de sureté libyennes à Misrata ce lundi 30 décembre 2013 à l'aube", a reporté la radio tunisienne Mosaïque Fm se référant à "des sources diplomatiques et sécuritaires".

D'autres médias tunisiens ont également confirmé l'arrestation d'Abou Iadh citant des sources sécuritaires, dans l'attente d'un éclaircissement officiel de la part des autorités tunisiennes.

Côté libyen, le porte-parole de l'armée libyenne, le colonel Ali Chikhi a démenti lundi, dans une déclaration au journal électronique tunisien "Assabah news", toute présence des forces américaines sur le territoire libyen. Il a nié l'existence de coopération entre les forces armées libyennes et américaines.  

En août dernier, le gouvernement tunisien avait classé Ansar Chariaa "organisation terroriste" impliquée dans des actes de violences, de trafic d'armes et d'attentats entre autres dans l'attaque sur l'ambassade des Etats-Unis à Tunis en septembre 2012.