Le comité a proposé quatre dates pour ces élections, et sa décision finale sera annoncée lors d'une conférence de presse officielle, a rapporté à Xinhua le Haut Commissaire des Nations Unies Abdul Hakim.
D'après le programme de transition politique du pays, les Libyens doivent élire les membres de la Chambre des représentants plus tard cette année pour remplacer le Parlement de transition actuel, appelé Congrès général national (CGN), mais ces élections ont été repoussées à plusieurs reprises en raison des chamboulements politiques.
Ces élections semblent dorénavant imminentes depuis que l'ancien général a décidé de partir en guerre contre le CGN en tentant de le forcer à renoncer à son pouvoir.
Le général Haftar, qui a joué un rôle clé dans le renversement de l'ancien leader Mouammar Kadhafi, a mené dimanche ses forces alliées dans l'attaque du complexe du CGN et de la route menant à l'aéroport qui a fait deux morts et plus de 60 blessés.
Vendredi, les troupes du l'ancien général sont entrées à Benghazi, la deuxième plus grande ville du pays, pour attaquer sans relâche les bases des milices locales. Ces attaques ont fait au moins 79 morts et 140 blessés.
Le général Haftar a affirmé que son objectif était de purger la ville et le Parlement des "terroristes", mais le gouvernement et le Parlement libyen ont qualifié cela de "coup d'Etat".
Certains analystes pensent qu'une élection anticipée ne représente pas la solution idéale pour sortir de la crise, et qu'il ne s'agit pas d'une solution réaliste car l'enregistrement des électeurs sur les listes électorales n'a presque pas progressé. Par ailleurs, les élections municipales récentes à Tripoli ont eu un taux de participation plutôt faible, ce qui semble indiquer que les Libyens sont déçus de la politique.
Lundi, le président du CGN Nouri Abu Sahmain à appelé à l'aide une milice de Misrata pour enrayer les "tentatives de prise de pouvoir" à Tripoli.
Certaines sources ont rapporté que les députés du CGN organisent actuellement des réunions pour tenter de trouver une solution pacifique à la crise actuelle alors qu'un nombre croissant de groupes armés exprime son soutien envers le général Haftar.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, les divers groupes d'intérêt du pays se battent pour le pouvoir en Libye.
