Attentats au Kenya : Les leaders kényans réaffirment la sûreté du pays

Afriquinfos Editeur
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A Garissa (nord), où au moins 17 personnes ont été tuées et plus de 65 autres blessées dimanche quand des hommes armés ont attaqué deux églises, le Premier ministre Raila Odinga et le vice- président Kalonzo Musyoka en ont profité pour souligner qu'il n'y avait pas de guerre de religion au Kenya, comme l'ont rapporté certains médias occidentaux.

M. Odinga, qui a également rendu visite aux victimes des attentats de dimanche, a déclaré que les attentats contre les Kenyans innocents étaient des actes de désespoir des milices, en affirmant que les jours de ces derniers étaient comptés.

Il a annoncé que plus de personnel de sécurité allait être déployé dans la région pour intensifier la sécurité, surtout au niveau des lieux de culte.

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M. Odinga a également appelé les Kényans à s'unir et à donner les informations en leur possession aux organes de sécurité pour que des actions puissent être lancées, expliquant qu'il était impossible de surveiller tous les Kényans en même temps.

"Ne permettez à personne de vous diviser. Un ennemi désespéré mène des attaques désespérées contre les églises", a déclaré M. Odinga, ajoutant que les Forces de défense kényanes (FDK) sacrifiaient leur vie en Somalie et qu'il fallait les soutenir.

S'exprimant sur les lieux du drame, M. Musyoka a quant à lui promis que le gouvernement renforcerait la capacité des forces de sécurité afin de faire en sorte que de tels incidents ne se reproduisent plus.

Il a également demandé à la communauté internationale de soutenir la guerre contre le terrorisme en Somalie, ajoutant que la guerre s'était avérée coûteuse pour le pays.