Le président de l'IRA, Biram Ould Dah, est en détention depuis mai dernier à la suite d'un autodafé de livres islamiques par des membres de son organisation.
Il est accusé par la justice mauritanienne, avec six de ses compagnons, d'"atteinte à la sureté de l'Etat".
Les forces de l'ordre ont usé de gaz lacrymogènes et de matraques pour disperser les dizaines de sympathisants de l'IRA qui scandaient des slogans exigeant la libération de Biram et de ses six codétenus.
"Des manifestants, dont la femme de Biram Ould Dah ont été asphyxiés sous l'effet des gaz dégagés par les bombes de la police, avant d'être évacués vers les hôpitaux de la capitale", ont rapporté des témoins oculaires.
Samedi dernier, des affrontements violents avaient opposé des militants de l'IRA aux forces de l'ordre à Nouakchott. Et en marge de ces affrontements, un jeune commerçant mauritanien avait trouvé la mort, asphyxié par les gaz lacrymogènes.
Mais, la police a démenti cette information affirmant, dans un communiqué, qu'il n'existait "aucune relation entre les gaz utilisés par les forces de l'ordre" et la mort de ce jeune homme.
