Angola: Un sommet international pour ausculter les Etats malades dans les Grands Lacs le 27 octobre 2016

Afriquinfos
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Luanda (© 2016 Afriquinfos) – La République d’Angola abritera un Sommet international sur la République démocratique du Congo (RDC) le 27 octobre, a annoncé lundi à Luanda, le ministre angolais des Relations extérieures, Georges Chikoti.

Le sommet est organisé conjointement par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), les Nations Unies et l’Union africaine. L’urgence de la rencontre découle de la nécessité de discuter des derniers événements en RDC, selon le chef de la diplomatie angolaise.

Il a ajouté que l’événement serait précédé par une réunion d’experts de ces organisations, le 24 octobre, et une autre réunion de l’Agence de défense et de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui se tiendra cette semaine en RDC.

«La région devient un peu instable et les responsabilités de l’Angola, en tant que président de la CIRGL sont nombreuses», a déclaré le ministre des Relations extérieures.

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Georges Chikoti a en outre souligné que le Sommet devrait également discuter de la situation au Burundi, des événements dans le Soudan du Sud et en République centrafricaine (RCA), qui «continuent de préoccuper la région et le continent africain en général».

Le pouvoir en place a convoqué un dialogue sur demande de l’opposition afin de trouver des solutions consensuelles aux problèmes liés à l’organisation des élections.

Pour ce faire, un Facilitateur de la communauté internationale, provenant de l’Union Africaine a été nommé.  La mission de celui-ci étant de conduire les Congolais à un commun accord. Pendant qu’un projet d’accord a été distribué aux participants pour amendement et que les options ont été levées pour permettre à la CENI de finaliser la révision du fichier électoral et d’organiser les élections, en commençant bien sûr par la Présidentielle. Mais l’opposition ne croit pas toujours à la sincérité de ce cadre.

La réunion de Luanda devrait demander aux acteurs politiques de mettre un peu d’eau dans leur vin, et d’accepter la petite transition qui débouchera inévitablement sur de nouvelles élections dans ce vaste pays d’Afrique centrale.

Bella EDITH