Angola: Ainsi, Jose Eduardo Dos Santos avait commis un lapsus sur son départ du pouvoir en 2018!

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Une situation qui ôte tout suspense à ces élections dont l’issue est certaine, et qui fait dire à des analystes politiques que le dirigeant angolais vise une réélection à la présidentielle de 2017. «Personne ne rivalise avec Dos Santos au sein du MPLA. Ce congrès n’a rien de nouveau», a ainsi commenté l’analyste politique Justinho Pinto de Andrade.

Contradiction dans les propos de Santos

Or, José Eduardo dos Santos, au pouvoir sans discontinuer depuis 1979, a annoncé en mars dernier son intention de quitter la vie politique en 2018, après la fin de son actuel mandat. «J’ai pris la décision de quitter la vie politique en 2018», avait déclaré le chef de l’Etat de 73 ans, devant le Comité central de son parti, le MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola) le 11 mars 2016, sans donner les raisons de sa décision. Son mandat actuel se termine en 2017.

Pour l’heure, rien n’indique pourquoi et comment M. Dos Santos quittera le pouvoir auquel il a accédé en 1976. Toutefois, les regards sont rivés sur un de ses fils, José Filomeno et une de ses filles, Tchizé, considérés par bon nombre d’observateurs comme ses potentiels successeurs. Ces derniers vont d’ailleurs faire leur entrée au Comité central lors de ce congrès. Son autre fille, Isabel Dos Santos, récemment nommée à la tête de la Sonangol – Société pétrolière publique – et qui a longtemps été considérée comme son successeur, ne devrait pas faire partie du Comité précité. La Constitution angolaise ne prévoit pas d’élection présidentielle au suffrage universel, mais stipule que le Président du parti vainqueur des législatives devient automatiquement chef de l’État.

Santos est le second plus ancien chef d’Etat au pouvoir en Afrique, devancé seulement par le dirigeant de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema.

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