Les projecteurs sont à nouveau braqués sur la célèbre Femen tunisienne Amina Sboui. Radhia Nasraoui, qui fait partie de son comité de défense composé de 7 avocats, évoque pour commencer une fausse accusation à son encontre, l’« appartenance à une bande organisée dans le but de s’attaquer aux personnes et aux biens », utilisée sous le règne de Ben Ali pour se débarrasser d’individus encombrants. Elle affirme qu’Amina est « victime d’une vengeance », en réaction à sa publication sur Facebook d’une photo d’elle seins nus.
Amina bénéficie du soutien de très nombreuses organisations nationales et internationales comme l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) ou encore Amnesty International. Même si ses avocats se disent confiants, affirmant que le dossier contre elle est « vide » et ne permet pas, en principe, d’aboutir à une peine de prison, l’issue du procès n’est absolument pas sûre.
A Paris, pour manifester leur soutien à Amina, trois Femen se sont attaquées à l’Elysée, manifestant seins nus, en mini-short et talons, arborant des muselières et des faux soutiens gorges en fil de fer et scandant « Free Amina », avant d’être maîtrisées par les forces de sécurité.
