Le Kenya veut booster son secteur manufacturier

Afriquinfos Editeur
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Le dirigeant kényan en a profité pour prôner une économie davantage tournée vers les secteurs minier et manufacturier afin de permettre au pays de faire face à ses difficultés économiques actuelles.

"Nous devons réduire notre appétit pour les produits fabriqués à l'étranger et acheter davantage les produits fabriqués localement. Nous devons également diversifier notre base d'exportation traditionnelle et les secteurs qui nous rapportent beaucoup en devises étrangères comme l'horticulture, le thé, le café et le tourisme", a-t-il indiqué lors des célébrations des 48 années d'indépendance du règne britannique.

"Les problèmes économiques que nous rencontrons et qui ont conduit au prix élevé de la vie devraient nous inciter à prendre d'autres mesures qui protègeraient encore plus les citoyens des mesures accrues prises par le gouvernement", a expliqué M. Kibaki.

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Selon les analystes économiques kényans, les agendas devraient porter sur la réduction des volumes d'importation pour correspondre aux recettes liées aux importations, qui s'élèvent à 1,12 milliard de dollars, par rapport à des volumes d'importations qui s'élèvent à 10,6 milliard de dollars.
 

Le président Kibaki a souligné que les politiques économiques devaient également se concentrer sur la production.
"Nous devrions nous tourner vers la production, la mine et la valeur ajoutée agricole afin de protéger notre économie des chocs externes", a insisté M. Kibaki.

Le président Kibaki a ajouté que pendant son mandat, la croissance économique annuelle était passée de moins de 1 % en 2002 à 5 % prévus cette année. Les recettes d'Etat sont passées de 2,25 milliards de dollars en 2002 à 6,74 milliards de dollars l'année dernière.
Karanja Kibicho, secrétaire permanent du ministère de l'Industrialisation, a déclaré que vu que les importations kényanes étaient basées sur le dollar, le pays devait augmenter ses capacités de production.

"Nos politiques doivent porter sur la production, pour être sûr que ce que nous fabriquons ici est consommé ici. Nos politiques doivent également cibler la production de ce que quoi notre économie dépend", a ajouté M. Kibicho.