L’ICRAF préoccupé par la promotion de l’agroforesterie en Afrique de l’est

Afriquinfos Editeur
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Selon lui, le Burundi, le Rwanda, le Kenya et l'Ouganda font face à des problèmes environnementaux similaires tels que l' érosion, la perte de la fertilité du sol, le déficit en bois, en fourrage, le problème de renforcement des capacités des intervenants et de sécurité alimentaire qui devaient être résolus par la promotion de l'agroforesterie.

L'ICRAF, qui intervient dans les programmes de promotion de l' agroforesterie en Afrique, en Asie et en Amérique latine, apporte des appuis aux institutions de recherche des différentes pays en vue de développer l'agroforesterie, qui n'est pas encore avancée dans les pays de cette sous-région africaine, a-t-il fait remarquer.

Epimaque Murengerantwari, secrétaire permanent au ministère burundais en charge de l'environnement, a souligné que l' agriculture à grande échelle dans les régions forestières et la surexploitation des ressources forestières, ont considérablement réduit les écosystèmes naturels et leurs richesses en biodiversité au Burundi.

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De plus, le système d'habitat dispersé et le morcellement de la terre en milieu rural ont conduit à la dégradation sévère des sols, a-t-il déploré.

Mme Laurence Arnoux, chargée de la coopération à l'ambassade de France au Burundi, a indiqué que la France encourage une politique de conservation au Burundi dont la couverture forestière est estimée de 5% à 6% du territoire national, et donne des appuis aux différentes associations locales intervenants dans la protection de l'environnement.