M. Brito a fait cette déclaration lundi à la cérémonie de présentation de la version portugaise du rapport «Perspectives économiques en Afrique 2011» de la Banque mondiale.
Selon lui, l'Afrique il devrait être mis en perspective de la durabilité de la croissance économique fondée sur des facteurs tels que le développement de son capital humain.
Pour la représentante des Nations Unies Heloisa Marone, le rapport est «très important pour l'Afrique», surtout au moment où la crise arrive en Europe.
« Le rapport renforce la nécessité d'étendre le secteur de l'économie de croissance et de réduire les inégalités sociales pour que la croissance économique en Afrique ait un grand impact sur la réduction de la pauvreté», a-t-elle préconisé.
Le représentant de la délégation de l'Union européenne, Frank Hess, à son tour cité parmi les principaux facteurs responsables de la croissance en Afrique l'amélioration des infrastructures, le soutien de la Chine, les progrès en matière d'éducation et les nouveaux progrès dans le domaine de la démocratie et de la gouvernance.
En 2009, la Chine a dépassé les Etats-Unis et est devenu le principal partenaire commercial de l'Afrique, alors quela proportion des échanges menés par l'Afrique avec les pays émergents a augmenté d'environ 23 pour cent à 39 pour cent dans les dix dernières années.
Les cinq principaux partenaires commerciaux émergents de l’Afrique sont la Chine (38 pour cent), l'Inde (14 pour cent), la Corée du Sud (7,2 pour cent), le Brésil (7,1 pour cent) et la Turquie (6, 5 pourcent).
