L'« Autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l'élimination de la pauvreté et de la faim » est le thème retenu cette année dont l'objectif est de faire le bilan de la situation des femmes, d'évaluer les progrès réalisés et les difficultés rencontrées dans différents domaines.
La ministre a relevé que si la nourriture constitue un élément fondamental de l'être humain, il est indispensable que la préoccupation première de l'Homme soit axée sur la sécurité alimentaire qui, pour être réalisée, nécessite la disponibilité d'un certain nombre de facteurs que sont les moyens matériels et financiers. Elle a précisé que cet objectif ne pourra être atteint que si les femmes, surtout rurales, bénéficient, au même titre que les hommes, des mêmes moyens, des mêmes droits et opportunités. Car nul n'ignore aujourd'hui, la contribution des femmes rurales dans l'agriculture faisant d'elles des partenaires incontournables dans la lutte contre la faim et la pauvreté.
Faisant l'historique de cette célébration, Mme Amédjogbé a dit que l'institution de cette journée est lié à la grève des ouvrières des usines textiles de New-York (Etats-Unis d'Amérique) le 8 mars 1857 qui réclamaient à l'époque leur droit à une rémunération égale pour un travail égal avec leurs collègues hommes.
S'agissant du thème, la ministre Kouévi-Amédjogbé a estimé que les moyens matériels et financiers sont au centre des activités agro-pastorales pourvoyeurs de denrées alimentaires, soulignant que l'économie rurale occupe à elle seule plus de 80% de la population togolaise composée de près de 52% de femmes.
