Les trois partis dont, le parti Adil dirigé par l'ancien Premier ministre Ould Waghf, appellent l'ensemble des acteurs politiques du pays « à s'engager fermement pour un sursaut national sur la voie du dialogue renforcé afin que les prochaines élections puissent être organisées à la satisfaction de tous dans un climat politique consensuel, serein et apaisé », indique le texte.
Ils ont également exprimé leur souci par rapport aux « difficultés auxquelles notre peuple est confronté (conséquences de la sécheresse, perspectives de famine, envol des prix des denrées de première nécessité, extension du chômage) »).
Le premier dialogue pouvoir-opposition, depuis l'arrivée au pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz avait été organisé en septembre dernier. Même s'il a été mené en l'absence de neuf partis d'opposition, dont certains des plus importants, ce dialogue avait conduit à la signature d'une convention entre les deux parties.
Au terme de cette convention, le gouvernement s'était engagé à entreprendre des réformes constitutionnelles relatives à la création d'une commission électorale nationale indépendante, à l' extension de la proportionnelle, à l'amélioration du quota des femmes, à l'interdiction des candidatures indépendantes, au découragement du nomadisme politique et au renforcement des pouvoirs du parlement.
