Togo : recherche d’un "plus large consensus" des partis parlementaires sur des questions d’intérêt national

Afriquinfos Editeur
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Trois des quatre partis ayant des députés à l'Assemblée nationale ont répondu à l'invitation pour ces discussions, à savoir le Rassemblement du peuple togolais (RPT-pouvoir), l'Alliance nationale pour le changement (ANC-opposition) et le Comité d'action pour le renouveau (CAR-opposition).

Ces deux partis de l'opposition ont jusque-là boudé les travaux du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC) rénové qui a déjà examiné les mêmes questions et en a remis aux autorités togolaises une compilation.

Le gouvernement, en engagent la rencontre, l'inscrit dans la recherche d'un "plus large consensus" au tour des questions relatives à l'amélioration du cadre électoral, en tenant compte de la manifestation de terrain de dialogue entre les partis politiques ayant des députés à l'Assemblée nationale.

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Pour le gouvernement qui y a convié les partis, la mise en place de ce terrain de dialogue a été exprimée par le CAR et l'ANC ayant eu clash avec l'Union des forces de changement (UFC-opposition) qui n'a pas répondu à l'invitation.

Dès le premier jours, l'ANC a posé la condition que les neuf députés de l'UFC ayant remplacé ses députés révoqués de l'Assemblée nationale soient privés de délibération et de vote sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et le cadre électoral, qui seront transmis à l'Assemblée Nationale par le gouvernement à l'issue des discussions.

Le président de l'ANC, Jean-Pierre Fabre, a fait noter qu'au niveau de son parti il est relevé "nécessaire de répondre favorable à l'invitation", ajoutant que les premières discussions ont été " directes et franches".

Au niveau du CAR, on estime que les préoccupations du parti qui n'auront pas été prises en compte par le CPDC seront débattues pour avoir le " consensus recherché".

"Ce n'est pas un nouveau cadre, il faut que nous soyons très claires là-dessus", a expliqué Solitoki Esso, secrétaire général du RPT, pour lever l'équivoque par rapport au CPDC, précisant que la rencontre ne réunit que les partis ayant des députés à l'Assemblée nationale.

Dans un communiqué, le gouvernement et les différents partis ont fait état de ce qu'ils ont "convenu qu'aucun texte se saurait être envoyé à l'Assemblée nationale s'il n'a fait l'objet de consensus".

Ils ont également exprimé "leur volonté d'œuvrer à l'amélioration du cadre électoral, à la réalisation des réformes constitutionnelles et institutionnelles et à l'apaisement du climat politique" au Togo.