Les ambassadeurs et consuls généraux en conclave à Ouagadougou

Afriquinfos Editeur
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Les ambassadeurs et les consuls généraux, au cours de cette rencontre de 72 heures, suivront des communications sur les thèmes de développement économiques et sociales, de la gouvernance et du rayonnement international du Burkina.

Les travaux de cette rencontre qui devrait permettre de définir leur contribution pour la réalisation du programme quinquennal du chef de l'Etat « Bâtir ensemble, un Burkina émergent », prévoient également des échanges au sommet avec le président du Faso, Blaise Compaoré pour recueillir ses orientations sur la politique étrangère du pays.

La mise en oeuvre du programme quinquennal du chef de l'Etat, rappelle-t-on, intègre la stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).

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A l'entame de la conférence des ambassadeurs et consuls généraux, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao au cours de son allocution a salué la nomination de M. Kadré Désiré Ouédraogo à la tête de la Commission de la CEDEAO.

Cette nomination, a expliqué M. Tiao, est le fruit de l'engagement et des actions menées par le président du Faso, Blaise Compaoré pour la paix et la sécurité dans la sous région.

« Cette nomination est, à n'en pas douter, une victoire pour la diplomatie burkinabé sur l'échiquier sous régional dans un contexte de crises et de difficultés liées à l'insécurité dans la Bande Sahélo-saharienne », a indiqué le Premier ministre.

Exprimant la solidarité du Burkina pour les pays qui vivent des situations difficiles, le chef de gouvernement a réaffirmé que la lutte contre le terrorisme et les menaces sécuritaires était l'une des priorités du gouvernement.

Cette 12e conférence est également l'occasion pour les représentants du Burkina à l'étranger de mieux s'imprégner des orientations politiques et socio économiques du pays.

Pour le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibril Bassolé, cette 12e conférence des ambassadeurs et consuls généraux qui se tient dans un contexte de crise alimentaire au plan national et sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne, donnera l'occasion d'évaluer les actions à mener pour renforcer la diplomatie burkinabé.

« Nous allons faire ensemble une évaluation de la situation au plan international, régional et sous régional et nous allons aussi faire une évaluation par rapport à nos préoccupations internes propres », a dit M. Bassolé, ajoutant qu'il y a un an, le pays a traversé une crise.

Au vu de tous ces facteurs, M. Bassolé a laissé entendre qu'il sera redimensionné le redéploiement en vue de définir des actions concrètes à mener par les représentants à l'extérieur afin que d'une part l'image du Burkina rayonne davantage et que d'autre part le développement socioéconomique et la création d'emplois qui sont des grandes réponses aux questions du moment soient renforcées par l'action diplomatique.