La police disperse à Nouakchott une manifestation de solidarité avec des étudiants arrêtés

Afriquinfos Editeur
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La police anti-émeute a fait usage de grenades assourdissantes et de matraques pour disperser les manifestants qui  revendiquaient la remise en liberté des étudiants Ce rassemblement, marqué par la participation de mères d'étudiantes en arrestation, a été initié par l'Union nationale des étudiants de Mauritanie, considéré comme proche des islamistes modérés.

Au cours de cette manifestation, quatre étudiants, dont le secrétaire général de l'UNEM, ont été arrêtés.

Les étudiants de l'université de Nouakchott mènent, depuis plus de deux semaines un mouvement de grève pour revendiquer l'amélioration de leurs conditions, notamment le payement généralisé de bourses.

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Ils manifestent également pour exiger la réintégration de 11 étudiants expulsés en début février par le conseil de discipline de l'université de Nouakchott, après une descente musclé de la police sur le campus.

 L'université de Nouakchott est fermée, jusqu'au 25 février prochain, sur décision du rectorat. Les arrestations d'étudiants ont fait l'objet d'une vaste condamnation des partis politiques d'opposition et des organisations de la société civile dont certaines déplorent leur caractère « sélectif » visant des étudiants négro-mauritaniens.