Cette opération est attendue pour doter le Togo de base de données scientifiques fiables sur l'agriculture togolaise, les acteurs et les superficies exploitées dans ce pays, aussi pour déterminer le PIB agricole chaque année et évaluer les projets et la gestion de la sécurité alimentaire.
Le recensement est d'un coût global de 3,45 milliards de francs Cfa, alors que son démarrage est annoncé pour avril prochain avec 200 agents recenseurs.
Il intervient pendant que le secteur agricole a enregistré des excédents céréaliers sur les trois campagnes agricoles successives desquels le PAM s'approvisionne. Aussi, un vaste programme national d'investissement et de sécurité alimentaire (PNIASA) estimé à près de 600 milliards de francs Cfa a été lancé pour booster ce secteur.
Il est également "important" pour le suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et le document stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) nouvelle génération en pleine élaboration, a expliqué Messan Ewovor, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche.
Il servira dans l'orientation désormais des politiques et projets dans le secteur agricole mais intervient avec un retard de six ans sur sa véritable périodicité qui est de 10 ans.
Le financement apporté par le gouvernement togolais s'élève à 1,20 milliards de francs Cfa, soit 39,5% du coût global.
La FAO accompagne le Togo dans cette opération avec une intervention de 245 millions de francs Cfa pendant que les partenaires techniques et financiers sont sollicités pour combler le gap de 1,6 milliards de francs Cfa, soit 52,5% du coût.
