Selon une source du Secrétariat de la Confédération Nationale du Togo (CNTT), le gouvernement s'inscrit dans l'apaisement en promettent de prendre des mesures d'urgence pour juguler la crise.
Les centrales syndicales avaient décidé la semaine dernière d'observer 72 heures de grève en avertissement au gouvernement sur une série de débrayages qu'elles entendent projeter pour contraindre les autorités à satisfaire à leurs doléance sociales, notamment une augmentation substantielle de leurs salaires pour leur permettre de faire face au phénomène de la vie chère.
Le gouvernement s'est contenté d'augmenter de seulement 5% les salaires contre son engagement de les élever à plus de 10%. Qui plus est, les centrales syndicales n'ont pas approuvé la proposition des autorités portant sur les 10%, proposant une concertation pour en déterminer le quota pour tenir compte de leurs besoins réels. Les conditions sociales des travailleurs se sont détériorées depuis la crise socio-économique consécutive à la rupture de la coopération internationale avec le Togo.
Auparavant, la dévaluation du FCFA a fragilisé le pouvoir d'achat de la population. Depuis un quinquennat, les revendications des travailleurs n'ont pas eu gain de cause de la part des autorités. Pendant ce temps, la population est confrontée à une flambée de plus en plus vertigineuse des denrées de première nécessité. Pire, le déplacement de la population pour vaquer à ses occupations est devenu une véritable galère en raison de la cherté excessive du prix du carburant.
