Le journaliste, qui appartient au « Quotidien de Nouakchott », avait été embarqué dans une voiture de la police et a été conduit à la Direction régionale de la sûreté (DRS), où il est maintenu en garde à vue.
Les syndicats de journalistes ont condamné cette arrestation qui constitue, à leurs yeux « une atteinte flagrante à la liberté d'expression ».
En juin dernier, le gouvernement mauritanien avait approuvé, en conseil de ministre, un projet de loi annulant les dispositions de la loi sur la presse concernant la peine d'emprisonnement pour délit de publication.