Désormais ces deux alliances de l'opposition qui ont fait un front commun contre le pouvoir dans la perspective des élections législatives, comptent faire valoir leurs arguments autour de la table de négociation.
Ainsi, après avoir réclamé en vain la mise en place d'un cadre de dialogue "bipartite'', avec d'un côté le pouvoir et ses alliés et de l'autre les partis ayant les mêmes visions que l'opposition, l'ADP et le collectif ont fini par accepter la main tendue du gouvernement.
Ce, grâce à la perspicacité du comité de médiation dirigé par M. Albert Gomez, de l'Eglise anglicane de Conakry.
Ainsi, on note la présence à ce dialogue de la mouvance présidentielle d'une part, et de l'autre des partis centristes et de l'ADP, qui ont été associés dans un même groupe. Puis le collectif qui joue le rôle de l'opposition pure et dure. Cette stratégie de l'opposition visant à laisser l'ADP rejoindre le bloc des centristes aurait pour but de contrer semble-t-il des velléités visant à apporter un soutien à la mouvance, dans les débats.
Les travaux achoppent en ce moment sur la révision des listes électorales et la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le collectif et l'ADP étant eux pour une simple révision des listes électorales, sans distribution de cartes électorales. Comme le soutient la mouvance. Qui voudrait que la révision des lites électorales se fasse de façon exhaustive, sans que personne ne soit oubliée par les opérations, afin de permettre aux populations guinéennes de se doter d'une carte d'identité biométrique.
Deux approches différentes qui seront abordées de nouveau au cours des travaux qui vont débuter ce vendredi.
