L'installation de ce représentant de l'IFC au Togo se fera à partir de mars prochain et fait suite à la demande du gouvernement togolais qui tente de corriger son mauvais score au dernier classement de Doing Business.
Malgré l'étroitesse de son marché, le Togo enregistre le plus gros encours d'investissements de l'IFC en Afrique de l'Ouest francophone. Pour l'Afrique de l'Ouest prise globalement, le Togo "n'est dépassé que par le Nigeria", a dit Thierry Tanoh, lors d'une conférence de presse au siège du Bureau de la Banque mondiale dans la capitale togolaise.
La mobilisation totale de l'IFC au Togo est estimée à près de 360 millions de dollars dont un encours d'investissement de 140 millions de dollars avec une mobilisation de près de 220 millions de dollars dans un projet de modernisation du Port autonome de Lomé.
L'IFC compte investir prochainement dans l'agro-alimentaire au Togo, après avoir investi 14 millions de dollars dans un projet énergétique conduit par le groupe américain Contour Global pour renforcer la capacité énergétique du pays face aux besoins du tissu industriel en plein développement.
Elle est aussi intéressée par la vente de la troisième licence de téléphonie mobile au Togo. Sur cette question, Thierry Tanoh fait état de la tendance de l'Institution qui pourra se traduire par un partenariat avec un investisseur pour l'acquisition de cette 3e licence dont la vente est plusieurs fois reportée déjà par le gouvernement togolais.
En vue de promouvoir l'investissement étranger au Togo, un Conseil Présidentiel d'Investissement (CPIT), composé de chefs d'entreprises, d'industriels de haut niveau et de banquiers expérimentés de carrure internationale, a été mise en place.
Aujourd'hui, le Togo a entrepris des réformes pour rendre son climat des affaires plus compétitif et s'est même doté d'un nouveau code des investissements que le gouvernement qualifie "plus attractif".
