Le chef de l'état a souligné que son pays a "consenti des efforts considérables pour lutter contre l'extrémisme et le fanatisme, notamment à travers une approche idéologique basée sur le dialogue et la confrontation des idées".
Le colloque est marquée par la participation de nombreux oulémas venus de divers pays musulmans.
Selon le ministère des Affaires islamiques, "cette conférence discutera des sujets relatifs à la nécessité de la réforme et de la lutte contre la pensée taxant les gens d'apostasie, le rôle des oulémas dans la lutte contre cette pensée et les relations de celle-ci avec l'ignorance".
En outres, les oulémas exposeront des résultats de recherches sur "le rejet de la violence, le rôle des forces vives dans la lutte contre la violence et les fondements de la pensée taxant les gens d'apostasie".
Selon ses promoteurs, cette rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts des autorités mauritaniennes visant à perpétuer le débat avec la jeunesse porteuse d'idées extrémistes pouvant conduire au dévoiement et à la violence.
Entre janvier et février 2010, des oulémas mauritaniens avaient conduit un dialogue avec des salafistes détenus à la prison centrale de Nouakchott. Quarante parmi ces détenus, dont certains soupçonnés d'appartenance à Al-Qaïda, avaient alors déclaré leur repentir et leur condamnation de tout recours à la violence.
